Rechercher


Contact

Dressage Malveillance Formation
27, Rue du Tapage
59269 ARTRES

09 82 58 76 43

E-mail: d.m.formation@gmail.com

Actualités

l-agent-de-securite-d-un-centre-de-depistage-covid-19-agresse

10/01/2022 07:20
L'agent de sécurité d’un centre de dépistage Covid-19 situé à Hagondange a été agressé, ce mardi...

Prime covid : un député LREM veut un soutien aux agents de sécurité privée

15/01/2022 07:18
M. Rémy Rebeyrotte (LREM) alerte Mme la ministre du travail, de l'emploi et de l'insertion sur...

Un portique qui sonne : droit d'interpeller ?

30/09/2021 18:06
En résumé, interpellé, c'est à la voix.  "Hey toi là-bas !" = c'est interpeller la...

Contrôle des passes sanitaire par la sécurité privée : possible pour le CNAPS

30/09/2021 18:05
La loi n° 2020-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire a instauré...

Peut-on contrôler les pass sanitaire sur la voie publique ?

30/09/2021 17:59
Il y a un contrôle obligatoire de pass sanitaire pour tout les événements culturels, sportifs,...
<< 5 | 6 | 7 | 8 | 9 >>

Inscription à un événement

Remplissez le formulaire ci-dessous :

Transferts de prisonniers

01/08/2019 20:37
Dans le cadre du rapport sur les missions des forces de sécurité , la députée LREM Mme Aude Bono-Vandorme pose cette question:
 
Ma question concerne la présence des opérateurs privés dans le service public pénitentiaire, qui est de plus en plus importante. Bien que la France n'ait jamais accepté une privatisation totale, elle a admis, par exemple, la privatisation de l’activité de surveillance, jugée détachable des missions de souveraineté.
Que pensez-vous de cette privatisation qui va grandissant ? Pensez-vous qu'il faille continuer dans cette voie en confiant à la sécurité privée les transferts de prisonniers ou le maintien de l’ordre au sein des centres pénitentiaires ? Si vous y êtes opposés, pouvez-vous nous dire pourquoi ?
 
Réponse de Sébastien Nicolas, secrétaire général du Syndicat national pénitentiaire Force ouvrière direction:
S’agissant du recours aux opérateurs privés, nous n’y sommes pas favorables, notamment pour des missions de transfert de personnes détenues. Je ne m’étendrai pas sur le respect des missions régaliennes, ni sur le fait que la loi pénitentiaire prévoie qu’un certain nombre de missions ne peuvent être déléguées au secteur privé. 
 
Nous y sommes aussi défavorables aussi pour des raisons plus pragmatiques. En effet, on constate déjà que les gendarmes ou les policiers qui prennent en charge un détenu dans le cadre d’une extraction judiciaire ou médicale ne le connaissent pas et peuvent lui appliquer un cadre plus coercitif que celui que nous lui appliquons dans l’établissement, ce qui a pour conséquence de faire monter des tensions entre l’équipe d’escorte et le détenu, et ne sera constructif ni pour elle, ni pour lui, ni pour le personnel pénitentiaire à qui celui-ci sera de nouveau confié. Nous pouvons donc légitimement nous demander ce qui se passerait si ces missions étaient confiées à des opérateurs privés. 
 
Le syndicat Force ouvrière direction est favorable à la reprise de l’intégralité de ces missions par l’administration pénitentiaire – avec, bien entendu, les ETP nécessaires. Nous proposons de reprendre l’intégralité de la prise en charge d’une personne détenue dans le cadre des extractions judiciaires, des extractions médicales et des gardes statiques dans les hôpitaux des détenus. Non seulement, nous sommes en capacité de remplir ces missions, mais il s’agit d’une question de continuité dans la gestion d’une personne détenue.