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Dressage Malveillance Formation
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Actualités

Agent cynophile: Faite vous bien un entrainement régulier et un contrôle annuel du tandem Homme-Chien ?

07/04/2017 13:24
Conformément à l'Accord du 5 mai 2015 relatif aux conditions d'emploi d'agent de sécurité...

Renouvellement des cartes professionnelles

07/04/2017 13:22
L'USP vient de publier une réaction et des propositions sur le renouvellement de la carte...

Les "transferts" d'argent par les entreprises de surveillance

07/04/2017 13:18
Certains clients vous demandent de "transporter" de l'argent ? De la station-service a la caisse...

vous n'êtes pas sûr d'être autorisé à détenir une carte professionnelle

07/04/2017 13:15
En effet, la COUR ADMINISTRATIVE D'APPEL DE LYON, 6ème chambre - formation à 3, 10/10/2013,...

Travailler sans carte professionnelle

07/04/2017 13:13
sur la base du code de la sécurité intérieure, l’on peut punir aussi bien les dirigeants que les...
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Quand une société de sécurité incendie se fait condamner pour une non reprise d'agents de sûreté

01/08/2023 09:04
Monsieur X a été employé en tant qu'agent de sécurité par la Société Loup Noir Sécurité. Cette dernière a été mise en liquidation judiciaire en mars 2009. Le site où Monsieur X travaillait, l'Hôtel La Créole Beach, a été repris par Monsieur Fred Z qui exploite une entreprise de surveillance et de gardiennage. Monsieur X a été informé de son licenciement économique. Il a ensuite saisi le Conseil de Prud'hommes pour contester son licenciement et demander sa réintégration. Sa demande a été rejetée en première instance, mais il a fait appel.
 
L'issue de l'appel :
La Cour a infirmé la décision de première instance. Elle a jugé que l'accord collectif du 5 mars 2002, qui fait partie de la convention collective du secteur de la sécurité, s'applique à l'entreprise de Monsieur Z. L'accord stipule que si une entreprise de sécurité est remplacée par une autre sur un site donné, l'entreprise entrante doit reprendre les employés de l'entreprise sortante qui ont plus de 6 mois d'ancienneté sur le site.
 
La Cour a conclu que Monsieur Z n'a pas respecté ces dispositions, car il n'a pas fait connaître son entreprise à l'entreprise sortante et n'a pas engagé le processus de transfert du contrat de travail de Monsieur X. En conséquence, Monsieur Z a été condamné à verser à Monsieur X 8000 euros de dommages et intérêts pour non-respect de l'accord collectif du 5 mars 2002, ainsi que 1500 euros d'indemnité au titre de l'article 700 du code de procédure civile.