Rechercher


Contact

Dressage Malveillance Formation
27, Rue du Tapage
59269 ARTRES

06.63.08.35.98

E-mail: d.m.formation@gmail.com

Actualités

sécurité nucléaire

05/02/2014 17:59
Le saviez-vous ? Il existe une sécurité privée "interne" pour les sites nucléaires au CEA et pour...

le CQP sécurité

05/02/2014 17:57
Si il est certains que la mise en place de CQP de branches professoinnelles en sécurité privée est...

Agent cynophile

22/01/2014 19:59
Les contrôleurs du CNAPS qui constatent à l'occasion de contrôles...

Autorisation préalable

21/01/2014 20:51
Prenons cette excuse pour supprimée l'obligation de demande préalable au CNAPS ! Véritable frein à...

Sanction d'une société

21/01/2014 20:48
En novembre et décembre 2013, la formation restreinte de la CNIL a prononcé des sanctions...
<< 65 | 66 | 67 | 68 | 69 >>

Enregistrez-vous

Connexion

Inscription à un événement

Remplissez le formulaire ci-dessous :

Euro 2016 : des palpations systématiques dans les « fan zones »

27/03/2016 17:14
Il y aura des écrans géants, de la restauration, des animations festives, des actions de « promotion du terroir » et… des palpations systématiques. Mardi 22 mars, le ministre de l’intérieur réunit place Beauvau le comité de pilotage pour la sécurité de l’Euro de football 2016. L’occasion de détailler les conditions de sécurité qui vont régir les « fan zones », ces lieux officiels qui retransmettront tout ou partie des matchs du tournoi européen, qui se déroulera du 10 juin au 10 juillet en France.
Lire aussi : Euro 2016 : les « fan zones » maintenues malgré les attentats
Prévu dans les dix villes hôtes (Bordeaux, Lens, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Paris, Saint-Denis, Saint-Etienne, Toulouse) et selon un contrat signé avec l’UEFA, l’accès aux « fan zones » sera libre mais « contrôlé ».
Espaces clos ou fermés
Les dispositions, que doit annoncer Bernard Cazeneuve, en application d’une instruction interministérielle, prévoient que ces espaces seront clos ou fermés. Et il en sera de même pour les grands écrans disposés dans d’autres villes de France qui devront trouver des gymnases ou des salles des expositions, mais ne pourront pas utiliser la voie publique.
Quant au public, il fera l’objet d’une palpation systématique. Des procédures de détections corporelles de métaux seront également applicables en complément. En outre, les gros sacs ou bagages volumineux seront prohibés et des opérations de déminage pourront être réalisées en amont de l’ouverture des « fan zones ».
Le ministère de l’intérieur doit enfin annoncer une rallonge de l’Etat d’un peu plus de 2 millions d’euros pour financer à hauteur de 80 % l’équipement par les villes des « fan zones » et de leurs abords en caméras de vidéosurveillance.
L’amplitude horaire d’ouverture de ces espaces récréatifs − dont la capacité d’accueil variera de 10 000 à 100 000 personnes − se fera en fonction des choix de retransmission et d’animation des municipalités, charge aux préfets desuivre localement le respect des règles de sécurité.
Risque lié au hooliganisme
Si la sécurité des extérieurs incombe aux forces de sécurité de l’Etat, la sécurité à l’intérieur sera assurée par des entreprises du secteur privé. Pour satisfaire au besoin accru en personnel dans un secteur en tension, Pôle emploiaurait recensé « un vivier de 10 500 demandeurs d’emploi immédiatement employables », c’est-à-dire formés et détenteurs de la carte professionnelle d’agent de privé de sécurité. En outre, le gouvernement assure que 3 000 demandeurs d’emploi supplémentaires auront été formés d’ici le début du tournoi, notamment dans les zones déficitaires du sud de la France.
L’Euro 2016 est le plus gros événement organisé en France en termes de sécurité publique et privée. Au-delà du contexte post-attentats qui explique les dispositions prises autour des 51 matchs et des 31 jours de compétition, le risque lié au hooliganisme est également pris en compte. Des policiers originaires des pays joueurs − huit par pays − seront présents lors des rencontres pour identifier d’éventuels fauteurs de trouble, un dispositif qui n’est pas nouveau.
Un comité d’analyse des risques est également opérationnel : il comprend les forces de l’ordre public françaises et peut « prendre des prescriptions » nouvelles.